JOURNAL D’UN VOYAGE A TEMBOCTOU ET A JENNÉ, DANS L’AFRIQUE CENTRALE. PRÉCÉDÉ D’OBSERVATIONS FAITES CHEZ LES MAURES BRAKNAS, LES NALOUS ET D’AUTRES PEUPLES ; PENDANT LES ANNÉES 1824, 1825, 1826,1827, 1828: PAR RENÉ GAILLIÉ. VEC UNE CARTE ITINERAIRE, ET DES … Continue reading
Tag Archives: Islamisation de l’Afrique
M. Park, Récit du Jihad mené par Abd al-Qadir, Almâmî du Fûtale Toro contre le Damel du Jolof, 1799
Le soir, nous gagnâmes Malacotta, où nous fûmes bien reçus ; c’est une ville non murée ; les huttes, pour la plupart, sont faites d’éclisses de cannes entrelacées à peu près comme un ouvrage de vannerie et recouvertes de boue. Nous passâmes … Continue reading
Procès à Tambacounda
Nous reprîmes alors notre route, et vers onze heures nous gagnâmes une ville murée, appelée Tambaconda, où nous fûmes bien reçus. Nous y passâmes quatre jours, à cause d’un procès dont je vais raconter le sujet. Modi-Lemina, l’un des slatées … Continue reading
M. Park, Sur le Charlestown avec les esclaves (musulmans) pour la Caroline du Sud, 1799
Le 15, le Charlestown, vaisseau américain commandé par M. Charles Harris, entra dans la rivière. Il venait chercher des esclaves, se proposant de toucher à Gorée pour s’en pourvoir et de se rendre de là à la Caroline méridionale. Comme … Continue reading
M. Park, Haute-Guinée, rencontre d’un marchand libyen en quête de ses courtiers , 1799
Dans la matinée du 17, il arriva une circonstance qui fit en ma faveur un changement considérable. Les trois marchands maures qui, depuis leur arrivée à Kamalia, avaient toujours logé sous la protection de Karfa et avaient gagné l’estime de … Continue reading
Mungo Park, Préparatifs de départ de Qafala (Caravane) entre la Haute Guinée et la Gambie, 1799
Tous les slatées et tous les esclaves qui faisaient partie de la caravane étant alors rassemblés à Kamalia, ou dans les villages voisins, on aurait pu croire que nous partirions bientôt pour la Gambie. Mais, quoiqu’on eût souvent fixé le … Continue reading
M. Park, Instruction Publique au Manding, de l’opportunité de l’expansion de la science chrétienne, 1799
Le maître d’école, aux soins duquel Karfa m’avait confié pour le temps de son absence, était un homme doux, paisible, et dont les manières étaient affables ; il s’appelait Fankouma et, quoique fort strictement attaché à la religion de Mahomet, il … Continue reading
M. Park, Culte de la Lune, religiosité animiste, culte funéraire, 1799
La lune, par ses changements de forme, a un peu plus attiré leur attention. A la première apparition d’une nouvelle lune, qu’ils supposent être nouvellement créée, les naturels soit païens, soit mahométans, disent une courte prière. Ce semble être le … Continue reading
M. Park, Animistes et Musulmans à Kamaliya (frontière Guinée-Mali), 1799
Vers deux heures, j’arrivai à Kamalia, petite ville dont le coup d’œil est représenté dans la planche ci-jointe. Elle est située au pied de quelques collines de rochers où les habitants ramassent des quantités considérables d’or. Les buschréens vivent ici … Continue reading
M. Park, Le marché de Bamako, 1799
Le 23 août, je partis le matin de bonne heure pour Bammakou, où j’arrivai vers les cinq heures de l’après-midi. J’avais beaucoup entendu parler de Bammakou comme d’un grand marché de sel, et je fus un peu surpris de trouver … Continue reading
Mungo Park, Banlieue de Bamako, le Fondouk traditionnel, 1799
Dans la soirée, j’arrivai à Marabou, grande ville, célèbre, ainsi que Koulikorro, pour son commerce de sel. Je fus conduit à la maison d’un Kaartan, de la tribu de Jower, par qui je fus fort bien reçu. Cet homme avait … Continue reading
Mungo Park, Koulikorro, il devient écrivain de Saphi-s, 1799
j’arrivai à Koulikorro, ville considérable et grand marché de sel. Là, je logeai chez un Bambara qui jadis avait été l’esclave d’un Maure et en cette qualité avait été à Aroan, à Towdini (Taoudenni) et dans plusieurs autres endroits du désert. … Continue reading
Mungo Park, Rapport des marchands sur le pays du Moyen-Niger : Jenné, Massina, Jinbala, Tombouctou, Gao (Houssa) et les royaumes voltaïques, 1799
A deux petites journées de marche à l’est de Silla est la ville de Jenné, qui est située sur une petite île du fleuve et qui contient, dit-on, plus d’habitants que Sego et même qu’aucune autre ville du Bambara. A … Continue reading
M. Park, Le Lion du Niger, 1799
Peu de moments après, comme nous traversions une grande plaine découverte où étaient quelques buissons épars, mon guide, qui était à quelques pas devant moi, me dit en langage foulah quelques mots que je ne compris pas. Je lui demandai … Continue reading
Mungo Park, A Sansanding : les maures, les juifs, le shérif du Touat, les oeufs, “le sâfî d’un blanc est meilleur que celui d’un maure”, 1799
Vers les cinq heures du soir, nous arrivâmes à Sansanding, très grande ville qui contient, me dit-on, de 8 à 10 000 habitants. Ce lieu est très fréquenté par les Maures, qui y apportent de Beerou du sel et de … Continue reading
M. Park, Les Maures manigancent contre sa présence auprès du roi de Bambara, Mansong Kulibali, 1799
Le 23 juillet, un autre messager vint de la part de Mansong, portant un sac. Il me dit que l’intention du roi était que je partisse pour m’éloigner de Sego, mais que ce prince, voulant soulager un homme blanc dans … Continue reading
M. Park, Ségou et sa civilisation, 1799
La capitale du Bambara, Sego, où j’arrivais alors, consiste proprement en 4 villes distinctes ; deux desquelles sont situées sur la rive septentrionale du fleuve et s’appellent Sego Korro et Sego Bou. Les deux autres sont sur la rive méridionale, et … Continue reading
M. Park, Il passe pour un Maure, 1799
Etant partis de ce lieu, nous trouvâmes plusieurs grands villages où je fus constamment pris pour un Maure et fournis ample matière aux plaisanteries des Bambaras. En me voyant conduire devant moi mon cheval, ils riaient de bon cœur de … Continue reading
M. Park, Petite Commune en voie d’Islamisation à l’entrée du Bambara, 1799
Comme mes compagnons avaient le désir de s’établir dans ce canton, le douty leur fit présent d’une belle brebis, et je fus assez heureux pour me procurer une bonne quantité de grain pour mon cheval. Les naturels soufflaient ici dans … Continue reading
Mungo Park, Le cheveu d’un blanc est un gri-gri, 1799
Je gagnai Dingyce vers midi. Le douty et la plupart des habitants étaient allés travailler aux champs. Un vieux Foulah, me voyant errer par la ville, m’invita à entrer dans sa hutte, où je fus bien reçu. Le douty, lorsqu’il … Continue reading
M. Park, Sous une tente Peule, 1799
Vers deux heures après midi, je fus réveillé par trois Foulahs qui, me prenant pour un Maure, me montrèrent le soleil et me dirent qu’il était temps de prier. Sans entrer en conversation avec eux, je sellai mon cheval et … Continue reading
M. Park, Conversion sur lit de mort, 1799
Le malade fut confié aux soins de quelques vieux buschréens, qui travaillèrent à lui assurer son entrée dans le paradis, en marmottant à ses oreilles quelques phrases arabes, qu’ils l’invitaient à répéter avec eux. Après plusieurs efforts inutiles, le pauvre … Continue reading
M. Park, L’islam au Kâ’arta, 1799
Le soir, le roi m’envoya un beau mouton. Ce présent vint d’autant plus à propos que ni moi ni mes compagnons nous n’avions point mangé de toute la journée. Tandis que nous nous occupions à préparer notre souper, l’heure des prières … Continue reading
Mungo Park, L'hôte musulman alcoolique, 1799
J’eus assez de peine à terminer cette affaire, et il fallut pour cela sacrifier une couverture de laine que j’avais portée pour mon usage et qui plaisait singulièrement à mon hôte. Enfin il fut radouci par ce cadeau et, les … Continue reading
Mungo Park, L’ultimatum religieux de l’Almami ‘Abd al-Qadir du Fûta-Tôrô, 1799
Le 5 janvier il arriva à Tiesie une ambassade composée de 10 personnes. Elle était envoyée par Almami Abd-ul-kader, roi de Fouta-Torra, pays situé à l’occident du Bondou. Les envoyés, ayant engagé Tiggity Sego à convoquer les habitants de la … Continue reading
M. Park, Procès entre un appelant animiste et un défendeur musulman, 1799
Le troisième jour après le départ de son fils, Tiggity Sego (le gouverneur et frère d roi) tint un palaver (parlement) pour juger une affaire très singulière. J’y assistai, et l’on plaida des deux côtés avec beaucoup d’intelligence et de … Continue reading
M. Park, Description du Bondou et des Peuls (Foulah), 1799
Comme ce pays et le peuple qui l’habite diffèrent à beaucoup d’égards de ceux dont j’ai parlé, je vais, avant de continuer ma relation, donner quelques détails sur le royaume de Bondou et la nation des Foulahs, car ce que … Continue reading
M. Park, Entrevues avec l’Almami du Bondou, Fattecounda, 1799
A midi, nous entrâmes dans la ville de Fatteconda, capitale du royaume de Bondou, et peu après nous fûmes invités à aller loger dans la maison d’un très estimable slatée. Les villes d’Afrique n’ont point d’auberges, de sorte qu’en y … Continue reading
M. Park, les “Safi” ou Porte-Bonheurs, 1799
Après 3 heures de marche, nous arrivâmes à Konjour, petit village où nous nous déterminâmes à passer la nuit. J’achetai là un très beau mouton pour quelques grains de verroterie. Les Serawoullis de ma suite le tuèrent avec toutes les … Continue reading
M. Park, Royaume du Woulli (Haute-Gambie) en voie d’Islamisation, 1799
Le lendemain matin, je traversai Koutaconda, dernière ville du royaume de Walli. Tout près de là, je fus détenu environ une heure dans un village, pour payer les droits de passe à un officier du roi de Woulli. Je marchai … Continue reading
M. Park, Alkaid et justice coranique, 1799
Dans toutes les grandes villes, ils ont un premier magistrat, qui porte le titre d’alkaïd et dont la place est héréditaire. Cet alkaïd est chargé de maintenir l’ordre dans la ville, de percevoir les droits qu’on impose aux voyageurs et … Continue reading
M. Park, La chaire du porc, 1799
On trouve des cochons dans les bois, mais la chair n’en est pas estimée. Peut-être que l’horreur que les mahométans ont pour ces animaux s’est étendue jusque chez les païens.
Mungo Park, Couscous Ouest-Africain, 1799
Pour préparer le grain dont ils se nourrissent, les Nègres se servent d’un grand mortier qu’ils appellent un paloun. Là ils le pilent jusqu’à ce qu’il soit séparé de son enveloppe, et ensuite ils le vannent à peu près de … Continue reading