Le malade fut confié aux soins de quelques vieux buschréens, qui travaillèrent à lui assurer son entrée dans le paradis, en marmottant à ses oreilles quelques phrases arabes, qu’ils l’invitaient à répéter avec eux. Après plusieurs efforts inutiles, le pauvre païen prononça enfin ces mots : « La Illha el alla, Mahomet razoul allahi. » Aussitôt les disciples de Mahomet déclarèrent à la mère du jeune homme que son fils venait de donner une preuve suffisante de sa foi pour être heureux dans l’autre vie. Il mourut le même soir.