Roués ou écuries du roi de Maroc : « Les écuries qu’ils appellent rouës y sont encore fort belles. Elles forment deux longues galeries à droite et à gauche, toutes voûtées et à grandes arcades, ayant par espaces dans le milieu d’un chemin pavé qui les sépare de petits pavillons fort propres, dans chacun desquels il y a une fontaine et un abreuvoir pour les chevaux, qui sont en ce pays
a, comme tout le monde le sait, d’une extrême beauté, mais à l’égard desquels les Maures ont aussi bien que pour les blés cette maxime erronée dont ils font un point de religion, de n’en laisser sortir aucun, sous quelque prétexte que ce soit, pour les Chrétiens. Ils ont encore ce même entêtement pour les livres qui y sont d’autant plus curieux et rares, qu’il n’y a presque plus d’imprimerie dans leur pays. »