A propos de l’altération du mode d’utilisation de I’eau d’irrigation dont il parle, des faits du même ordre se sont produits à Kairouan à l’époque de sa destruction par les Arabes. Quand les habitants y revinrent, chacun s’installa à l’envie dans une demeure quelconque. La plupart d’entre eux l’avait évacuée au point que Ibn Sharaf a prétendu que chaque ville musulmane avait sa colonie de Kairouanais. Chaque Kairouanais rapatrié aurait dû s’installer dans son immeuble et chaque propriétaire récupérer son propre bien, mais en l’occurrence ces immeubles sont assimilables aux biens dont les propriétaires légitimes sont ignorés et qui, de ce fait, relèvent du Sultan. Il en est de même de nos jours pour les récoltes pillées par les Arabes ; céréales et olives licites et illicites, se trouvent mélangées…