XXVII. Il ne faut point omettre ce que les mythographes racontent d’Atlas et de l’origine des Hespérides. Dans le pays appelé Hespéritis, vivaient deux frères célèbres, Hespérus et Atlas ; ils possédaient des troupeaux d’une rare beauté, de couleur jaune, semblable … Continue reading
Les Auteurs (A…Z)
Al-Idrisî, L’ouverture du Détroit de Gribraltar par Alexandre le Grand, v. 1150 n-è
La Méditerranée , d’après ce qu’on raconte , était autrefois un lac fermé » comme Test aujourd’hui la mer du Tabaristân dont les eaux n’ont aucune communication avec celles des autres mers, de sorte que les habitants du Maghrib occidental … Continue reading
Al-Bakri, Ghomara, Tanger, Tetouan, Ceuta et Azila, v. 1075 n-è
Coutumes Ghomara Le mowareâa, usage généralement répandu chez les Ghomara, flatte singulièrement l’amour-propre de leurs femmes. Au moment où l’homme qui vient d’épouser une fille vierge se dispose à consommer son mariage, les jeunes gens de la localité enlèvent la … Continue reading
Al-Mas’ûdî, L’Espagne, v. 940 n-è
Le maître de la Sicile et de l’Ifriqiya, dans le Maghreb, avant l’islamisme, s’appelait Jarjis ; celui de l’Espagne, Loderik, qui était un nom commun à tous les rois de cette contrée. Certains auteurs prétendent que ces derniers tiraient leur origine … Continue reading
Mas’ûdî, Les Colonnes d’Hercule et les Canaries, v. 950 n-è
Cette mer commence par un bras qui se détache de l’Océan, et dont la partie la plus étroite est située entre la côte de Tanger et de Ceuta, dans le Maghreb, et la côte d’Espagne. Cet endroit, connu sous le nom … Continue reading
Al-Mas'ûdî, Description Générale des pays du Maghreb, v. 950 n-è
Le maître de la Sicile et de l’Ifriqiya, dans le Maghreb, avant l’islamisme, s’appelait Jarjis ; […] La mer du Maghreb, dans le voisinage des côtes du Soudan et de l’extrême Occident, offre beaucoup de particularités remarquables. Un savant qui … Continue reading
R. Caillié, La Traite Franco-Maure aux “Escales” du Sénégal, 1828
Dans la journée du 18 avril, les fils de mon marabout revinrent de l’escale, où ils étaient allés porter des gommes, et nous dirent que Hamet-Dou se proposait d’aller à Saint-Louis. Mohammed-Sidy-Moctar me conseilla d’y aller aussi pour chercher mes … Continue reading
René Caillié, le Tabaski chez les Maures, 1828
A la fin du carême, on célèbre une fête (le tabasky) à laquelle on donne une grande solennité. Chacun se revêt de ce qu’il a de plus beau, on tue un mouton mâle et qui n’a pas subi la castration … Continue reading
René Caillié, Circoncision et Excision chez les Brakna, 1828
C’est pendant le ramadan que les enfans subissent la circoncision, depuis l’âge de quatre ans jusqu’à douze; c’est toujours un marabout qui fait cette opération. L’enfant ne doit laisser apercevoir aucun signe de douleur : il tient un morceau de … Continue reading
René Caillié, le Ramadan chez les Maures, 1828
Les Maures véritablement dévots observent le jeûne le plus rigoureux ; ils ne font qu’un repas au milieu de la nuit, et non seulement ne prennent aucune nourriture pendant le jour, mais encore se privent de boire, et même de … Continue reading
R. Caillié, Guerre contre les Wulad Hmad, 1828
Le camp avait encore changé de place ; il était reculé d’un mille à l’E. et se trouvait près d’un ruisseau nommé Rekiza. A notre arrivée, on nous apprit que Hamet-Dou faisait la guerre aux Oulad-Hamet, et que ceux-ci prenaient … Continue reading
R. Caillié, Avidité et générosité chez les maures, 1828
Le 15 mars, nous retournâmes à Podor prendre notre monture, et nous repassâmes le fleuve à deux heures. Un hassane de la tribu de Oulad-Sihi se joignit à nous: en route, nous rencontrâmes un Haratine auquel il demanda du tabac … Continue reading
R. Caillié, Idées des Braknas sur les européens, 1828
La majeure partie des Maures croient que nous habitons sur la mer, et que nous n’avons que quelques petites îles semblables à celle de Saint -Louis : sous ce rapport, ils s’imaginent que nous voulons nous emparer de leur pays, … Continue reading
R. Caillé, Pouvoir des femmes chez les Maures, 1828
J’ai déjà dit que les femmes mauresses ont beaucoup d’ascendant sur leurs maris; je le répète ici, pour détruire une erreur dans laquelle M. Durand est tombé, et qu’il a pu transmettre à ses lecteurs. Le mari n’a d’autre autorité … Continue reading
René Caillié, Description de la nation des Braknas, castes…, 1828
Murabitin, Hassan, Zenaga, Haratin, Esclaves, Haddad… Continue reading
R. Caillié, Mort et Naissance chez les Braknas, 1828
Les Maures ne s’affligent de la mort de personne; ils trouveraient au contraire très mauvais qu’on pleurât sur le défunt, dans la persuasion que son ame monte droit au ciel. On lui rase tout le corps, à l’exception de la … Continue reading
René Caillié, Coutumes maritales chez les maures, 1828
Le 12, un jeune homme d’une tente voisine, ayant une maîtresse dans un camp de la tribu de Oulad Biéry, m’engagea à l’accompagner chez sa prétendue, avec quelques-uns de ses amis : ce camp était à un mille au N. … Continue reading
René Caillié, Récolte de la Gomme d’Accacia, 1828
L’époque de récolter la gomme était arrivée ; chacun s’occupait de ses préparatifs : je montrai le désir de me joindre à ceux qui devaient y aller, mais je ne pus en obtenir la permission. J’attribuai ce refus opiniâtre à … Continue reading
R. Caillié, Préparation du Gdîd (viande séchée), rapport à la viande chez les Maures, 1828
Le 11, je vis tuer un bœuf. Des esclaves lui lièrent les quatre pieds, et l’abattirent, puis lui plantèrent un piquet à travers la peau de la gorge pour l’empêcher de remuer la tête ; un marabout le saigna, et … Continue reading
René Caillié, Conception du vol chez les Braknas, 1828
Le 20 novembre, un hassane vola les bœufs d’un marabout de notre camp, ce qui causa une grande rumeur ; tout le monde fut sur pied toute la soirée : deux amis de celui qui avait été volé partirent pour … Continue reading
R. Caillié, Conflit entre une épouse (et son campement) et son mari, 1828
Le 6 novembre, je fus témoin d’une scène qui m’amusa beaucoup. J’aperçus hors du camp quantité de femmes qui poussaient des cris glapissans, et des enfans qui jetaient des pierres; je m’approchai par curiosité. Je vis une femme en pleurs, … Continue reading
R. Caillié, Les Laobés, “juifs de l’Afrique”, 1828
Les nègres mangent la pulpe du fruit crue (le balanites aegyptica), ou cuite sous la cendre ; le tronc du balanite fournit un bois jaune, facile à travailler, et solide ; les Laobés (Nation errante répandue dans toute la partie … Continue reading
R. Caillié, Deux Hassan (Guerriers) harcèlent des Zenaga (Tributaires), 1828
Le 10, j’étais à faire bouillir un peu de lait pour mon déjeuner : deux hassanes qui venaient d’arriver au camp s’approchèrent de moi; l’un d’eux jeta un chiffon sale dans mon lait, puis fit semblant de gronder son camarade, … Continue reading
R. Caillié, Du manque de générosité des maures, 1828
Le 9 novembre, plusieurs Maures vinrent me trouver pour que je leur indiquasse la manière de prendre le basilic : l’aîné des fils de la maison me dit que je ne devais la leur indiquer qu’après m’être fait donner un … Continue reading
René Caillié, Pick-Nick maure, 1828
Le même jour, un jeune Maure m’engagea à le suivre dans les bois, où il avait rendez -vous avec les autres jeunes gens du camp. Lorsque nous fûmes parvenus dans un lieu très épais, on s’assit ; et un moment … Continue reading
René Caillié, Entretien avec un marabout Brakna, 1828
Le 4 novembre, le gendre de Mohammed Sidy Moctar vint au camp. Gomme il ne logeait pas chez son beau-père, je crus qu’ils étaient brouillés -.j’allai lui faire ma visite. Il me témoigna beaucoup d’amitié, et me fit nombre de … Continue reading
R. Caillié, La culture du Mil sur les berges du Sénégal, 1828
C’est à la fin de mai que se fait la récolte du mil ; alors les marabouts reçoivent du grain de leurs esclaves ; et les hassanes, de leurs zénagues ou tributaires. Ce mil les soutient jusqu’au mois de juillet, … Continue reading
René Caillié, Le Camps du Roi des Braknas, Hamad Dû, 1828
Le 9 octobre, le guide que m’avait donné Hamet Dou refusa de me conduire plus loin. J’employai tous les moyens que j’avais en mon pouvoir pour le retenir : je ne pus y réussir; il voulut retourner au camp de … Continue reading
M. Park, Récit du Jihad mené par Abd al-Qadir, Almâmî du Fûtale Toro contre le Damel du Jolof, 1799
Le soir, nous gagnâmes Malacotta, où nous fûmes bien reçus ; c’est une ville non murée ; les huttes, pour la plupart, sont faites d’éclisses de cannes entrelacées à peu près comme un ouvrage de vannerie et recouvertes de boue. Nous passâmes … Continue reading
M. Park, Un pont traditionnel, 1799
Les Jallonkas, comme les Mandingues, sont gouvernés par un certain nombre de petits chefs qui sont en grande partie indépendants les uns des autres. Ils n’ont point de souverain commun, et ces chefs sont rarement assez unis entre eux pour … Continue reading
M. Park, Du bon ordre d’un caravane dans un royaume étranger (Jallonka), 1799
Comme c’était la première ville que nous trouvions hors des frontières du Manding, on observa plus d’étiquette qu’à l’ordinaire. Chacun eut ordre de garder sa position, et nous marchâmes vers la ville, formant une sorte de procession, à peu près … Continue reading
M. Park, Rapt d’un écolier, 1799
Comme nos provisions sèches n’étaient pas encore épuisées, on apprêta pour notre souper une quantité considérable de kouskous, et plusieurs habitants du village furent invités à partager notre repas. Mais ils reconnurent mal cette attention, car, dans la nuit, ils … Continue reading
Procès à Tambacounda
Nous reprîmes alors notre route, et vers onze heures nous gagnâmes une ville murée, appelée Tambaconda, où nous fûmes bien reçus. Nous y passâmes quatre jours, à cause d’un procès dont je vais raconter le sujet. Modi-Lemina, l’un des slatées … Continue reading
M. Park, Tragique échange d’esclave, 1799
Ici, l’un des esclaves de la caravane, qui depuis trois jours marchait avec beaucoup de peine, se trouva hors d’état d’aller plus loin ; son maître, qui était un des chanteurs, proposa de l’échanger pour une jeune fille esclave qui appartenait … Continue reading
Mungo Park, Occidentalisation (extraits), 1799
Nous passâmes la nuit à un petit village appelé Médina : ce lieu appartient en entier à un marchand mandingue, qui par un long commerce avec les Européens a contracté quelques-unes de leurs habitudes. On lui servait ses aliments dans des … Continue reading
M. Park, Adieu à ses compagnons esclaves, 1799
Quoique j’approchasse ainsi du terme de ma fatigante route, et que j’eusse l’espoir de me retrouver bientôt au milieu de mes compatriotes, je ne pus sans émotion me séparer de mes malheureux compagnons de voyage, qu’attendaient dans une terre étrangère, … Continue reading
M. Park, Sur le Charlestown avec les esclaves (musulmans) pour la Caroline du Sud, 1799
Le 15, le Charlestown, vaisseau américain commandé par M. Charles Harris, entra dans la rivière. Il venait chercher des esclaves, se proposant de toucher à Gorée pour s’en pourvoir et de se rendre de là à la Caroline méridionale. Comme … Continue reading
M. Park, Haute-Guinée, rencontre d’un marchand libyen en quête de ses courtiers , 1799
Dans la matinée du 17, il arriva une circonstance qui fit en ma faveur un changement considérable. Les trois marchands maures qui, depuis leur arrivée à Kamalia, avaient toujours logé sous la protection de Karfa et avaient gagné l’estime de … Continue reading
Mungo Park, Préparatifs de départ de Qafala (Caravane) entre la Haute Guinée et la Gambie, 1799
Tous les slatées et tous les esclaves qui faisaient partie de la caravane étant alors rassemblés à Kamalia, ou dans les villages voisins, on aurait pu croire que nous partirions bientôt pour la Gambie. Mais, quoiqu’on eût souvent fixé le … Continue reading
M. Park, Qui sont les esclaves, ce qu'ils savent de leur destination, leur traitement, 1799
Les esclaves que Karfa avait amenés avec lui étaient tous prisonniers de guerre. Ils avaient été pris par l’armée du Bambara dans les royaumes de Wassela et de Kaarta, et conduits à Sego, où quelques-uns d’eux avaient resté trois ans … Continue reading
M. Park, Instruction Publique au Manding, de l’opportunité de l’expansion de la science chrétienne, 1799
Le maître d’école, aux soins duquel Karfa m’avait confié pour le temps de son absence, était un homme doux, paisible, et dont les manières étaient affables ; il s’appelait Fankouma et, quoique fort strictement attaché à la religion de Mahomet, il … Continue reading
Mungo Park, De l’opportunité du progrès économique, 1799
Je crois avoir exposé avec assez de détail, dans ce chapitre et dans les précédents, la nature et l’étendue des rapports commerciaux qui subsistent aujourd’hui, et durent depuis longtemps entre les Nègres habitant des pays que j’ai visités et les … Continue reading
M. Park, Chasse et Commerce de l’Ivoire, 1799
Ivoire Après avoir exposé tous les renseignements que ma mémoire a pu me fournir sur la manière dont les Africains retirent l’or de la terre et sur la valeur qu’ils lui donnent dans leurs échanges, je passe à l’autre article … Continue reading
M. Park, Commerce de traite, 1799
Le commerce de la Gambie a été pendant longtemps un monopole des Anglais. On voit dans les voyages de Francis Moore ce qu’étaient, en 1730, les établissements de la compagnie anglaise sur les bords de cette rivière. Alors, la seule … Continue reading
Mungo Park, Industrie et commerce de l’Or (et du sel), 1799
Or On trouve probablement en Afrique, depuis les premiers siècles du monde, ces deux précieuses marchandises qui nous restent à examiner, l’or et l’ivoire. Elles sont mises au premier rang de ses importantes productions, dans les plus anciens monuments … Continue reading
Mungo Park, La Civilisation Mandingue Ouest-Africaine, 1799
-Astronomie
-Géographie
-Théologie
-Vie et Maladie
-Mort
-Arts : Musique, Poésie
-Nourriture
-Paresse ?
-Commerce
-Industrie : Textile, Tanneurs, Forgerons Continue reading
M. Park, Culte de la Lune, religiosité animiste, culte funéraire, 1799
La lune, par ses changements de forme, a un peu plus attiré leur attention. A la première apparition d’une nouvelle lune, qu’ils supposent être nouvellement créée, les naturels soit païens, soit mahométans, disent une courte prière. Ce semble être le … Continue reading
M. Park, Traite esclavagiste ordinaire et captifs de guerre, 1799
Cependant, plusieurs des slatées qui demeuraient à Kamalia, ayant dépensé tout leur argent et n’ayant guère d’autre ressource que l’hospitalité de Karfa, me voyaient d’un œil d’envie. Ils inventaient mille histoires ridicules pour diminuer l’estime que Karfa avait pour moi. … Continue reading
M. Park, Animistes et Musulmans à Kamaliya (frontière Guinée-Mali), 1799
Vers deux heures, j’arrivai à Kamalia, petite ville dont le coup d’œil est représenté dans la planche ci-jointe. Elle est située au pied de quelques collines de rochers où les habitants ramassent des quantités considérables d’or. Les buschréens vivent ici … Continue reading
Mungo Park, Des familles pauvres vendent leurs enfants au Mansa pour quelques rations de grain, 1799
La rareté des vivres se faisait effectivement sentir cruellement à ce pauvre peuple, ainsi que me le prouvait une circonstance que je vais rapporter. Tous les soirs, depuis mon arrivée, je voyais cinq à six femmes venir à la maison … Continue reading