Presque partout règnent une cupidité extrême, et, comme compagnons, le vol et le mensonge sous toutes leurs formes. En général le brigandage, l’attaque à main armée, sont considérées comme des actions honorables. Les mœurs sont dissolues. La condition de la femme est au maroc ce qu’elle ets en Algréie, d’ordinaire peu attachés à leurs épouses, les Marocains ont un grand amour pour leurs enfants. La plus belle qualité qu’ils montrent est lme dévouement à leur amis. Ils le poussent aus dernières limites. Ce noble sentiment fait faire chaque jour de belles actions. En Blad as-suiba, pas un homme qui n’ait bien des fois risqu é sa vie pour des compagnons, pour des hotes de quelques heures. La générosité, se traduisant surtout par l’hospitalité, n’est l’panage particulier d’auun groupe : les nomades ont l’habitude d etaxer les shllaha d’avarice, ces derniers accusent les haratîn du même vice. Je ne me suis point apperçu qu’il y ait entre eux de distinctions profondes à ce sujet. Partout également, il y a des avares et des généreux ; d’ordinaire, dans les contrées riches, on reçoit avec libéralité les étrangers, dans les localités opauvres, on ne leur donne rien ; dans tel Qsar,n qu’il se présente 100 voyageurs en même temps à la mosquée, on apportera à manbger pour tous, dans tel autre on n’offira pas l’hsopitalité à un seul. De même chez les nomades.
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Chez les arabes du sud, l’amour-propre est très développé et se change souvent en noble fierté ; chez els haratîn, il prend volontiers la forme d’une vanité puérile.
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Les marocains sont prompts à verser le sang et ne font aucun cas de la vie des autres ; je n’ai vu ni entendu citer d’exemple de cruauté de leur part.
En général Shlaha ets haratin sont laborieux, adonnés à l’agriculture, ils semblent, les seconds surtout, industrieux en ce qui la concerne. Ils n’ont pas l’esprit vif de certains arabes, tels que les Ida W Blal et les Wulad Yahya : ceux-ci, malgré leur ignorance, ont une intelligence remarquable, sont curieux et comprennent vite. Ces arabes ont des façons distinguées et de al politesse, tandis que les Imazighen sont la plupart grossiers. En revanche, on trouve parfois dans ceux-ci une certaine bonhomie, rare chez les premiers. Le Maroc, à l’exception des villes et de quelques districts isolés, est très ignorant. Presque partyout, on est superstitieux et on accorde un respecrt et une confiance sans bornes à des marabouts locaux dont l’influence s’étend à uen distance variable. Nulle part, sauf dans les villes […] on ne remplit de manière habituelle les devoirs religieux, même en ce quic ocnerne les pratiques extérieures. Il y a des mosquées dans tout qsar, village ou dwâr important, elles sont plus fréquentées par les voyageurs pauvres, à qui elles servent d’abri que par le shabitants.