50. Plus à l’intérieure, nous en arrivons ensuite aux Hyrcaniens, qui vivent sur la côte de la mer de ce nom. Ici, la terre est si pauvre qu’elle tue les semences, de sorte qu’ils n’usent pas beaucoup d’agriculture, mais vivent de la chasse, en prenant un plaisir incroyable à tout type d’exercice. On y trouve des milliers de tigres et toutes sortes de bêtes sauvages […].
51. Ils n’ignorent cependant pas l’art du labour, et certains districts dont le sol est fertile sont régulièrement semés, […] nombre d’entre eux subviennent aussi à leurs besoins par le commerce.
52. Dans cette province se toruvent 2 rivières à la célébrité universelle : l’Oxus et le Maxera, que les tigres parfois, poussés par la faim, traversent à la nage, et ravagent de façon inattendue les districts voisins. Il possède également plusieurs autres petites villes fortes, 2 sur le bord de la mer nommée Socunda et Saramanna, et parfois à l’intérieur, comme Azmorna et unique, et Hyrcana, de meilleure réputation que ce soit.
53. Face à cette tribu, vers le N, vivent les Abii, une nation très dévote, habitué à fouler aux pieds toutes les choses terrestres, et que, comme Homère le dit en fabulant quelque peu, Jupiter garde en vue depuis le mont Ida
54. Les régions à côté de la Hyrcaneans sont possédés par les Margiani, dont le quartier est presque entièrement entourée de hautes collines, dont ils sont séparés de la mer, et bien que la plus grande partie de cette province est abandonnée faute d’eau, il y existe pourtant quelques villes, les plus célèbres sont Jasonium Antioche, et Nisaea.
55. A côté d’eux sont les Bactriens, une nation autrefois très belliqueuse et puissante, toujours hostile aux Perses, jusqu’à ce qu’ils appelle toutes les nations des moins de leurs 340 Dominion, et les réunit sous son propre nom et dans l’ancien temps des rois de Bactriane ont été formidables, même à Arsace.
56. La plus grande partie de leur pays, comme celle de la Margiani, est situé loin de la mer, mais son sol est fertile, et le bétail qui se nourrissent à la fois sur les plaines et les montagnes dans cette région sont très grandes et puissantes; de cette chameaux qui l’a Mithridate de là, et qui ont d’abord été vu par les Romains lors du siège de Cyzique, sont une preuve.
57. Beaucoup de tribus sont soumis aux Bactriens, les plus considérables sont les Tochari: leur pays est, comme l’Italie dans le nombre de ses rivières, dont l’Artémis et le Zariaspes, qui se joignent auparavant, et le Ochus et Orchomanes, qui s’unissent également et se jettent ensuite dans l’Oxus, et qui augmentent le grand fleuve de leurs cours d’eau.
58. Il ya aussi des cités de ce pays, beaucoup d’entre elles, à la frontière des différents cours d’eau, dont les meilleures sont Chatra, Charte, Alicodra, Astacea, Menapila et Bactres elle-même, qui a donné son nom à la fois pour la région et au peuple .
59. Au pied des montagnes Bactres est un peuple appelé Sogdii, dont le pays offre 2 rivières navigables pour les grands navires, le Araxates et le Dymas, qui, coulent à travers collines et vallons dans la plaine et forment le vaste marais Oxian.
Dans cette région se trouvent des cités dont les plus célèbres sont Alexandrie, Kures-Khata et la métropole Drepsa
60. Aux limites se trouvent les Saces, une nation féroce dans une région sombre, tout juste bonne pour les bovins, et sur démunie de cités. Ils sont au pied des Mts Ascanimia et Comedus, au pied desquels et à travers la cité appelée la Tour de Pierre se trouve la longue route fréquentée par les marchands qui se rendent en Chine.
61. Autour des vallées et au pied des montagnes Imauian et Tapurian, et vers la frontière des Perses, se trouve une tribu de Scythes, riverains des Sarmates asiatiques, et touchant au plus loin les Alamans. Ces habitants sont isolés, et, adaptés à la solitude, sont dispersés dans des pays à de longues distances les uns des autres, et vivent d’aliments durs et pauvres.
62. Diverses tribus habitent ces zones, que je pense superflu d’énumérer. Mais cela vaut la peine de savoir que, parmi ces tribus, qui sont presque inaccessible à cause de leur férocité excessive, il ya des races d’hommes doux et pieux, comme les Iaxartae et le Mangeurs de Lait qu’Homère mentionne dans ses vers