Idée reçue n°3 : L’Islam excise-t-il ?
Non, la problématique n’apparait nulle part dans les textes religeux ou juridiques. La pratique ets égyptienne, elle aurait même pu être pratiquée en palestine, dans le Sinai et le nord du Hijaz aux époques antiques, mais elle disparait avant ou pendant l’apparition de l’Islam.
D’Egypte par contre, elle essaime durant l’age du fer en Nubie puis dans toute la zone sahélienne et finalement tropicale jusqu’au n iveau de l’équateur, sans doute comme critère de chasteté et de civilisation. C’est toujours en Egypte, aussi bien chez les chrétiens que le smusulmans que la pratique est la plus généralisée, elle ets absente de spopulations sémites du plateau éthiopien, comme du moyen orient et de la péninsule arabique, eux aussi sémites, et du monde berbère et arabo-berbère.
Cette pratique fait parti de rituels d’initations des jeunes filles, et, de ce fait, reste un tabou et les hommes, quy ne communiquent pas non plus sur leurs rituels d’initation smasculins, sont peu informé sur les circonstances et sur cette pratique, ce qui explique que la jurisprudenc eislamique, très tolérante pour les coutumes locales lorsqu’elles ne sont pas explicitement anti-coraniques, n’y prête aucun interet. Elles tend même à se développer chez les berbères et les sémites aux marges du monde sahélien. Les populations animistes la pratique sans que ça ne soit considéré comme l’apanage de l’animisme ou de l’Islam en Afrique. Lorsque la christianisation du golfe de Guinée se développe, l’excision n’est que très mollement combattue, et finalement intégrée à l’univers religieux du christianisme africain.
L’arrivée de la problématique du rituel inhumain à la fin du XXè siècle a conduit les hommes, détenteurs de l’autorité religieuse (animiste, musulmane ou chrétienne), tout en ne connaissant pas grand-chose des circonstances de la cérémonie elle-même, à figer cette pratique comme tradition qui garantie l’ordre social et matrimonial, en inistant sur la notion de chasteté, les prêtres de toutes les religions se partagent ainsi entre conservateurs au nom de l’ordre et des traditions sociales et conservateurs juridiques, qui insistent sur l’incompatibilité de l’Islam, du Christianisme et de la philosophie traditionnelle, à l’égard d’une pratique aussi douloureuse, inutile et dangereuse.