Au rapport de Mû’min bn Yûmir Al-Hwârî :
– un lieu d’hivernage se trouve à Awa, île d’où partent les caravanes pour Nûl pendant deux mois vers l’est […]
-Nûl est à l’extrême limite du Dâr-Al-Islâm, premier lieu habité quand on arrive du désert,
-les navires mettent trois jours de Nûl jusqu’à l’embouchure du Sûs,
-puis il font route pour Amagdûl, mouillage très sûr et bon hivernage, Sâhil de Sûs,
-de là vers Kûz, le port d’Aghmat et possède un Ribât occupé par des gens dévôts,
-ensuite à Asfî, puis à Al-Baydâ’, promontoire dans la mer,
-puis à Fdala, presqu’île et port du Tamsna, pays des Barghwatta.
-De là, on se rend au Marsa de Marîfen,
-puis à la rivière Salâ où se trouve une ville de haute antiquité dont les restes subsistent et se nomme Shalla. Sur le bord de mer, à lest de Salâ se trouve une vaste caverne dont le dessus est percé de bouches de puits. […]
-de là vers la rivière Sbû,
-puis au Shafdad, fleuve au bord duquel un blanc ne peut habiter sans être atteint d’une maladie ; il n’y a que des nègres qui puissent y habiter, et quand ils voient un blanc arriver ils crient alors : Mâ’iz ! : regarde.
-De là vers le Hawd d’Asîla.